Le métier de couvreur en France est un métier du secteur de la construction très demandé. Les missions du couvreur sont extrêmement variées : couvertures de toiture, isolation thermique, couverture de maisons individuelles ou encore travaux de rénovation sont quelques-unes des activités exercées par le couvreur.
Ce métier nécessite de maîtriser les équipements de sécurité et les différents outils utiles au travail.
En devenant couvreur, il est possible de se spécialiser en zinguerie, en tuilerie, en ardoiserie, ou encore devenir expert en rénovation de monuments historiques.
Le couvreur est essentiel : c’est lui qui assure la bonne isolation et la protection des maisons et autres bâtiments face aux intempéries. Le couvreur est aussi bien en mesure de créer de A à Z une toiture, que de procéder à la rénovation d’une toiture existante, ou à la réalisation de travaux d’isolation.
Comment devenir artisant couvreur sans diplôme ?
L’exercice du métier de couvreur est soumise à l’obtention d’un diplôme. Ce dernier est nécessaire pour exercer en tant qu’indépendant, mais il est possible de déroger à la règle et de devenir artisan couvreur sans certificat de qualification en justifiant de minimum 3 années d’expérience professionnelle en tant que couvreur salarié.
Quel est le salaire moyen d’un couvreur zingueur ?
Le salaire d’un couvreur n’est pas le même en fonction de différents facteurs. Selon son niveau d’expérience (couvreur débutant ou confirmé) et son statut (salarié ou chef de sa propre entreprise), l’artisan couvreur peut espérer gagner entre 1 200 euros et 5 000 euros par mois. En moyenne, la rémunération de cette activité en France est de 1 854 euros net par mois.
Quelles sont les études et apprentissages pour devenir couvreur ?
Pour devenir couvreur en France, il existe de multiples voies. Le niveau d’études minimal requis est le diplôme national du brevet que l’on obtient en classe de 3e (générale ou professionnelle). À partir de là, il est possible d’accéder à la profession en suivant un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) couvreur, un CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics, ou encore un BEP techniques du toit. Ces différents cursus s’effectuent en deux ans et permettent ainsi d’entrer rapidement dans la vie active. Ce sont généralement des études qui demandent de la pratique : pour acquérir les compétences nécessaires directement sur le terrain, il est possible de suivre des stages, d’effectuer une formation en alternance (c’est-à-dire, de passer quelques jours par semaine à l’école, et quelques jours en entreprise) ou en apprentissage (mise en application des connaissances lors de travaux pratiques).
Comment devenir chef couvreur ?
Après quelques années, le couvreur professionnel peut avoir envie d’évolution. Dans ce cas, il pourra devenir chef couvreur. Pour ce faire, il lui faudra suivre une formation complémentaire dans laquelle il se perfectionnera, mais également qui lui permettra d’apprendre à gérer une équipe, à prendre des décisions et à être à la tête d’une entreprise.
Ce type de poste demande une formation de niveau supérieur, une formation de niveau baccalauréat. Elle offre donc une rémunération plus attractive que celle du métier de couvreur.
Comment devenir couvreur à son compte ?
Après l’obtention du diplôme et la validation des compétences, plusieurs débouchés s’offrent aux jeunes diplômés. Le salariat est généralement privilégié dans un premier temps. Mais, comme c’est le cas pour la plupart des métiers liés à l’artisanat, il est aussi tout à fait possible d’exercer en tant que couvreur indépendant, à son compte. De nombreux professionnels du bâtiment optent pour ce mode de fonctionnement pour ses multiples avantages : être à la tête d’une équipe, prétendre à une meilleure rémunération, avoir des conditions de travail plus souples, etc.
Pour devenir couvreur à son compte, il faudra un minimum d’investissement financier afin de se procurer tout le matériel nécessaire à la bonne réalisation de ses missions. Il est possible de commencer sous le régime de la micro-entreprise, qui ne requiert pas de dépôt de capital et dont les risques liés à l’ouverture sons faibles puisque créer sa micro-entreprise est complètement gratuit. La démarche s’effectue en ligne. Après s’être lancé, l’artisan devra trouver ses premiers clients lui-même.
Il faut cependant savoir qu’en optant pour la micro-entreprise, le chiffre d’affaires annuel sera limité. Une fois ce plafond atteint, il sera obligatoire de passer en société. Par ailleurs, la micro-entreprise ne permet pas de déduire les différents frais qui existent (tels que les frais d’essence pour les déplacements, l’achat de matières premières, etc.). Ce n’est donc peut-être pas le choix le plus judicieux dans le cas du métier de couvreur au vue des déplacements fréquents et du fort besoin en matériel. C’est pourquoi la majorité des artisans couvreurs indépendants détiennent plutôt une société (SAS, SASU, SARL, etc.).
Quelle formation pour devenir couvreur ?
Différents degrés de l’enseignement en France permettent de travailler en tant que couvreur en fonction des situations. Pour en savoir plus sur les moyens à disposition pour accéder à ce métier très demandé, une conseillère d’orientation ou une conseillère professionnelle sera en mesure d’évaluer le meilleur chemin à prendre !