En premier lieu, la situation sanitaire préoccupante que nous connaissons actuellement a remis sur le devant de la scène des métiers trop souvent négligés. Ainsi, dans le secteur étudiant, la formation infirmière libérale (ou salariée) a toujours le vent en poupe.
Revenons sur les tenants et aboutissants de ce métier actuellement en pleine lumière.
La profession d’infirmière libérale
Tout d’abord, comme sa consœur salariée, l’infirmière libérale reste soumise au Code de Santé Publique. Les interventions de l’infirmière libérale restent très diversifiées. Par exemple, l’infirmière se rend au domicile de ses patients. Ensuite, son rôle de surveillance l’aide à prendre en charge sa patientèle de manière très personnalisée. En second lieu, elle prodigue des soins spécifiques comme les injections et les prélèvements dans le cadre d’un suivi de pathologie déterminé. Toutefois, elle procède aussi à des opérations courantes. Prises de sang, injections diverses, perfusions ou mise en place de pansements.
Par ailleurs, la formation infirmière libérale lui donne le droit d’établir des diagnostics.
Différence entre l’infirmière libérale et salariée
Les infirmières libérales et salariés partagent à peu de différences près les mêmes activités. Toutefois, quelques disparités existent. Ainsi, le rapport aux patients est différent. L’infirmière en hôpital ou clinique passe beaucoup moins de temps avec le patient que son homologue libéral.
Comme tout travailleur indépendant, l’infirmière libérale profite de plus de libertés. Elle gère son planning elle-même et n’a pas de comptes à rendre à un supérieur. En outre, elle peut également choisir sa patientèle. Toutefois, elle doit gérer elle-même l’administratif et effectuer les démarches idoines auprès des différents organismes.
Autre point et non des moindres, l’amplitude horaire. D’une manière générale, l’infirmière libérale a des journées plus longues que celle officiant en établissement de santé. L’estimation actuelle d’une semaine de travail d’une infirmière libérale se fixe à 53 heures hebdomadaires.
Parlons maintenant du salaire avec un traitement qui passe du simple au double. Une infirmière libérale peut percevoir un salaire brut compris entre 5000 et 6000 €. L’infirmière salariée touche environ la moitié de ce traitement. On estime aujourd’hui que la moitié des infirmières du territoire exerce leur profession en mode libéral.
La formation infirmière en mode continu
Pour autant, une obligation reste commune aux infirmières salariées et libérales. Ces professionnels de santé, au même titre que les médecins, doivent suivre des formations continues. Ce dispositif se nomme le DPC (Développement Professionnel Continu). Il concerne la formation infirmière libérale et salariée.
Le DPC est triennal, cela signifie que cette formation infirmière libérale ou salariée peut s’étaler sur 3 années. Au cours de cette période, au moins deux thématiques restent obligatoires. Elles sont à choisir parmi ces trois propositions.
- Formation continue
- Evaluation des pratiques professionnelles
- Gestion des risques
Ces séances de formation, de remise à niveau ou de perfectionnement, ont pour but d’améliorer les connaissances. Mieux préparées à affronter des situations inédites comme celle que nous traversons, les infirmières libérales autant que salariées développent leurs compétences professionnelles.
Il existe en France de multiples structures assurant de la formation infirmière libérale ou salariée.
N’hésitez pas à vous renseigner !