Dès le lycée, et parfois même dès le collège, il est demandé aux étudiants d’imaginer leur parcours d’orientation à travers un choix de cursus et un parcours professionnel. Pourtant, il est souvent très difficile pour les jeunes de se projeter, à l’âge de 16 ou 17 sur un projet solide. Manque de visibilité, manque d’information voire manque de maturité… De nombreuses raisons peuvent conduire à l’échec d’une première année postbac ou d’un premier projet d’orientation. Face à la complexité de construire son professionnel, les étudiants doivent pourtant trouver la solution de bâtir un projet solide ou de rebondir lorsqu’ils se trompent de voie après le bac.

La complexité de construire son projet professionnel

Face aux différentes questions et au flou total rencontré par de nombreux étudiants dans la préparation de leur orientation voire durant leur première année post-bac, il n’est pas étonnant qu’une partie d’entre eux s’engage d’une voie qui s’avère finalement infructueuse.

Certains étudiants pourront ainsi se sentir enfermés dans une voie qui ne leur correspond pas, dépassés par un niveau scolaire au-delà de leurs possibilités, parfois totalement dépassés

Ils seraient ainsi près de 40% d’étudiants à engager une réorientation entre la première et la deuxième année d’étude supérieure. Un chiffre que l’on pourrait détailler entre les étudiants qui arrêtent au cours de leur première année, en fin d’année ou après un échec aux examens.

Quand Parcoursup ne suffit pas…

Face à l’ampleur du phénomène d’échec ou de réorientation, des dispositions ont été prises en amont afin d’accompagner les lycéens dans la construction de leur projet d’étude. C’est notamment le rôle de Parcoursup, la plateforme du Ministère de l’Éducation destinée à recueillir et gérer les vœux d’affectation des futurs étudiants tout en les accompagnant dans leur réflexion. Si ce dispositif permet à de nombreux lycéens de bâtir un projet solide, pour bon nombre encore, il n’évite pas le phénomène d’erreur d’orientation ou d’échec post-bac.

Un cursus pour construire un projet d’orientation solide

Et si la problématique pour la majorité des lycéens qui affirment s’être trompés d’orientation avec le bac était le manque de maturité de leur projet et le manque de connaissance des possibilités qui s’offrent à eux ? Il faudrait alors prendre le temps de la réflexion, prendre le temps de se connaître, de cerner ses envies, son potentiel et profiter d’un accompagnement dans cette démarche.

C’est face à ce constat que des établissements proposent aujourd’hui des formations spécifiquement dédiées à l’accompagnement des étudiants pour leur permettre de trouver leur orientation et de donner le sens qu’ils souhaitent à leur vie. Ces programmes s’adressent ainsi à la fois aux jeunes titulaires du baccalauréat qui n’ont pas trouvé l’orientation qu’ils souhaitent et n’ont pas voulu se lancer à l’aveugle dans un cursus, ainsi qu’aux étudiants ayant déjà expérimenté l’enseignement supérieur et ne s’étant pas sentis à leur place dans le parcours choisi.

Les atouts des écoles d’aide à l’orientation

L’idée proposée par ces écoles d’orientation est de permettre à chaque étudiant de mieux se connaître, de prendre le temps d’identifier ce qui les motive aujourd’hui et pour leur avenir, de mieux cerner leur potentiel et leurs limites, d’adopter une méthodologie de travail efficace, de développer leur capacité d’analyse…

Souvent organisés en promotion de taille humaine, ces cursus garantissent un accompagnement individualisé et intègrent à la fois des apprentissages théoriques et l’expérience de terrain à travers des projets ou de stages.

Mieux encore, des écoles telles que l’IFF Europe à Angers proposent cette année de formation d’aide à l’orientation à travers un DU de niveau Bac+1 permettant potentiellement aux étudiants d’intégrer, à l’issue de cette année, une formation en deuxième année lorsque des passerelles sont possibles.