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Comment devenir avocat fiscaliste ?

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Comment devenir avocat fiscaliste ?

L’évolution des lois concernant la fiscalité des entreprises a rendu le métier d’avocat fiscaliste indispensable au fil des années. Certains entrepreneurs vont jusqu’à recruter des fiscalistes pour bénéficier de leurs conseils et de leur soutien dans toutes leurs démarches ! En quoi consiste exactement le métier d’avocat fiscaliste et comment y parvenir ?

Qu’est-ce qu’un avocat fiscaliste ?

Un avocat fiscaliste accompagne les entreprises sur les plans fiscal et juridique. Ses missions sont multiples :

  • conseiller les entreprises dans toutes les opérations qu’elles souhaitent réaliser : acquisitions, investissements, etc.
  • proposer des solutions à ses clients pour leur permettre de payer moins d’impôts en toute légalité.
  • rédiger des contrats entre les entreprises et leurs partenaires.
  • soutenir et défendre ses clients en cas de contentieux juridique ou financier.

Un fiscaliste peut exercer en tant que salarié au sein du service juridique ou financier d’une entreprise ; dans ce cas, il travaille exclusivement pour celle-ci et pour défendre ses intérêts. Il peut également travailler au sein d’un cabinet spécialisé (soit en tant que salarié, soit à son compte, vous pouvez voir ici l’exemple d’un cabinet d’avocats fiscalistes) et proposer ses services à plusieurs clients.

Salaire et perspectives d’évolution

Le salaire d’un avocat fiscaliste est l’un des plus intéressants de la profession. En début de carrière, un débutant pourra prétendre à environ 2 500 euros bruts par mois ; avec de l’expérience, sa rémunération pourra dépasser les 5 000 euros mensuels.

Après quelques années, il pourra devenir associé d’un cabinet spécialisé dans le conseil fiscal ou accéder à des professions à responsabilité au sein d’un service financier d’entreprise.

Quelles sont les qualités requises ?

Pour devenir avocat fiscaliste, il faut disposer de certaines aptitudes :

  • avoir de solides connaissances en droit et en fiscalité.
  • faire preuve de rigueur et d’organisation.
  • avoir des connaissances en mathématiques et une aisance à manipuler les chiffres.
  • être à l’aise à l’écrit pour rédiger des contrats commerciaux.
  • disposer de capacités de communication orale pour assurer leur défense de manière efficace.
  • pouvoir communiquer en anglais est un plus pour les fiscalistes désireux d’exercer dans de grandes entreprises internationales.
  • avoir une capacité de synthèse et un esprit curieux pour s’informer des évolutions des lois.

Quelle formation pour accéder au métier d’avocat fiscaliste ?

Pour devenir avocat fiscaliste, il est conseillé de s’orienter vers une licence en droit général au sein d’une université. Un master spécialisé en droit fiscal semble ensuite être le cursus le plus indiqué, mais il est également possible de suivre une formation en école de commerce avec une option en droit fiscal.

Le futur avocat en droit fiscal devra réussir l’examen d’entrée au CRFPA (centre régional de formation professionnelle d’avocats) pour suivre 18 mois de formation et prétendre à l’obtention de son CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat), indispensable pour exercer.

Cet examen est très sélectif et accessible dès la validation d’un bac +4, bien qu’il soit conseillé de terminer sa seconde année pour bénéficier de bagages plus conséquents. Il est possible d’augmenter ses chances de réussir l’examen en suivant une préparation au sein d’un institut d’études judiciaires.

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