En raison des similitudes qui existent entre leurs activités, nous confondons souvent un antiquaire avec un brocanteur. Pourtant, il s’agit de deux métiers qui sont totalement différents. Dans quels cas faire appel au premier ? Et quand faut-il s’adresser au second ? Dans cet article, nous allons aborder les différences entre ces deux métiers. Découvrez !
Que faut-il savoir sur les activités d’un brocanteur ?
Il arrive souvent que l’on confonde ces deux artisans. Pourtant, les activités qu’ils exercent ne sont pas de même nature.
En effet, le brocanteur est un commerçant comme les autres. Sa marchandise se compose d’objets en tout genre. Il les acquiert soit pour les vendre, soit pour les troquer. Dans le cadre de son activité, le brocanteur cherche à tirer un minimum de profit des objets de seconde main.
Comme son nom l’indique, il tient un magasin que l’on appelle « brocante ». Le métier de brocanteur est d’ailleurs accessible à tous, car aucune formation n’est à suivre pour son exercice.
En outre, il est rare de trouver des objets de valeur dans les brocantes. L’activité des brocanteurs se focalise surtout sur la commercialisation des objets de faible et de valeur moyenne. La plupart du temps, les antiquaires se lancent dans ces activités avant leur départ en retraite. C’est là un moyen d’écouler leurs stocks et de préserver le commerce.
Que faut-il savoir sur le travail de l’antiquaire ?
À la différence du brocanteur, cet antiquaire en Marne par exemple, œuvre surtout dans la collection et la vente d’objets anciens. Ce passionné de l’histoire de l’art et du commerce est constamment en quête de la perle rare. D’ailleurs, ses clients sont généralement des amateurs d’art. Comme vous pouvez le comprendre, on trouve donc des objets qui ont plus de valeur dans une boutique d’antiquité. Pour fixer leur prix, l’antiquaire se base sur quelques paramètres, en l’occurrence leur ancienneté, leur rareté et leur valeur artistique.
Le brocanteur revend les objets tels qu’ils sont. Quant à l’antiquaire, il les remet en état et les restaure avant de les exposer dans son magasin. Pour la restauration des pièces, il peut se faire aider par un ébéniste ou un doreur. Pour vérifier l’authenticité de celles-ci, il requiert de temps à autre les services d’un expert de la culture.
Enfin, l’antiquaire fait beaucoup de déplacements. En général, il participe aux expositions, aux vide-greniers. Il peut même se rendre dans les salles de vente pour dénicher des pièces uniques. Ainsi, ce professionnel doit être doté de certaines qualités. Il doit avoir une grande passion pour les objets de l’antiquité. D’ailleurs, disposer de bonnes connaissances en histoire de l’art est un atout. Avant d’exercer cette fonction, l’antiquaire se spécialise auprès des centres de formation. Il dispose aussi d’une curiosité aiguë et d’un bon sens relationnel.
Brocanteur et antiquaire : comment travaillent-ils ?
Pour vendre ses objets d’occasion, le brocanteur se rend principalement dans les brocantes, les marchés aux puces et les vide-greniers. L’antiquaire lui dispose de son propre magasin. Il peut néanmoins visiter ces lieux dans le but de mettre la main sur des objets de valeur.
Par ailleurs, l’activité du brocanteur se concentre principalement sur la vente des objets en l’état. Comme il s’agit de pièces peu onéreuses, le profit qu’il tire de leur vente est moindre. En revanche, l’antiquaire ne met jamais en vente des objets endommagés. Pour faire ressortir leur valeur, il prend la peine de les restaurer. Par conséquent, on trouve dans sa boutique des objets rares et d’une grande valeur.